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«Ma mère»: repartir à zéro

Source : Le Devoir

Les scénaristes et producteurs Anne Boyer et Michel d’Astous sont fidèles envers leurs acteurs. En créant le personnage central la minisérie Ma mère — Chantal Bélanger, 58 ans, tout juste sortie de prison, où elle purgeait une peine pour fraude, et ayant récemment reçu un diagnostic de trouble bipolaire —, c’est à celle qui a tenu l’un des rôles principaux pendant sept saisons dans la série dramatique Yamaska qu’ils ont pensé. En Chantal Fontaine, tous deux savaient qu’ils trouveraient le « mélange d’assurance, de séduction et de vulnérabilité » qu’il fallait pour incarner une telle femme sans tomber dans la caricature.

« C’est pas si souvent qu’on a la chance d’avoir un personnage si dense, affirme l’actrice, rencontrée lors d’un point de presse après la présentation des deux premiers épisodes de la série réalisée par Bouvier (Paul à , La Bolduc). J’ai eu plein d’aide autour de pour construire Chantal. J’ai travaillé fort ; j’ai rencontré beaucoup de gens qui vivent de près avec le trouble bipolaire pour me rendre compte qu’il est multiple, qu’il a plein de visages. Souvent, c’est comme un cerveau reptilien. Quand les gens avec un trouble bipolaire ont un besoin, ils veulent immédiatement la réponse au besoin, ils n’ont pas de patience. »

Le duo d’Astous-Boyer a également de la suite dans les idées. Les spectateurs ayant suivi la minisérie Mon fils (2020), où les auteurs abordaient la schizophrénie, auront remarqué que Chantal consulte le même psychiatre que Jacob (Antoine L’Écuyer), le Dr  (Luc Senay). « Les gens peuvent

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