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Maple de David Goudreault | Reprendre du polar de la Bête

Paru en premier sur (source): journal La Presse

La Bête vient d’accoucher d’un rejeton, qui lui emprunte quelques traits tout en s’en affranchissant. Nom de baptême : Maple, où une prostituée en probation s’improvise enquêtrice pour enrayer les desseins d’un sadique assassin. servi à la sauce Goudreault et nappé de son écriture claire-obscure, ce roman « trashicomique » fait sauter les dentiers tout en brodant dans la dentelle.

Publié à 7h00 ✓ Lien copié La Presse

La Bête, trilogie largement encensée signée par le poète et travailleur social, sommeille encore au sein de . Mais plutôt que de la ranimer pour une virée dans le sillon des précédentes, il préfère la convoyer sur de nouveaux chemins de traverse. Éclaircissons ces propos nébuleux : Maple met en scène le personnage homonyme tiré du même univers, où les marginalisés se piquent à la . Fraîchement sortie de prison, mais plus de prime fraîcheur, cette vieille fille de joie se met en tête de résoudre une série de crimes odieux ensanglantant les rues d’Hochelaga, ciblant des victimes fricotant de près ou de loin avec le milieu de la prostitution. Détraqué parmi les détraqués, le tueur ligote ses proies à la corde façon shibari avant de les contraindre à dévorer leurs propres doigts.

Parallèlement à l’enquête policière, Maple écume les bas-fonds des quartiers pour mettre la main sur « le Ficeleur », passant au crible ceux qu’elle suspecte du crime : El’Chinois, qui fait profil bas dans son dépanneur ? Le travesti ambivalent Pierre Précieuse ? Ti-Ness, joueur compulsif ? Ou carrément Claude, son propre étalon amoureux ?

Polar(isant)

Au fil des cartes abattues et des phalanges sectionnées, les rebondissements s’enchaînent, relatés avec la

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