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«Mercredi» : l’amour chez les monstres

Source : Le Devoir

Avec leur penchant pour le macabre, leur humour funeste et leur look gothique, les membres de la famille Addams, apparus de 1938 à 1964 dans les pages du New Yorker sous la de Charles Addams, semblaient destinés à croiser la route de Tim Burton (Édouard aux mains d’argent). Du clan, Mercredi, grave fillette adorant faire griller son frère Pugsley sur la chaise électrique et décapiter ses poupées Anne Boleyn et Marie-Antoinette, avait tout ce qu’il fallait pour se retrouver au coeur d’un projet de l’excentrique cinéaste. Dès mercredi arrive donc sur Netflix la série Mercredi (V.F. de Wednesday).

La barre était haute pour le réalisateur, qui signe quatre des huit épisodes de la série. Devenue culte depuis sa diffusion sur les ondes d’ABC de 1964 à 1966, la série The Addams Family, moins morbide que les bandes dessinées originales, avait marqué bien des esprits avant que Barry Sonnenfeld livre en 1991 une adaptation cinématographique, La famille Addams, avec Anjelica Huston et Raul Julia, inoubliables en Morticia et Gomez Addams, amoureux fous comme au premier jour.

En 1993, Sonnenfeld récidivait avec Les valeurs de la famille Addams, où l’oncle Fétide (l’hilarant Christopher Lloyd) était au centre d’une intrigue matrimoniale. Dans les deux films, la jeune Christina Ricci tenait le rôle de Mercredi. Avec son regard noir et son visage impassible sur lequel s’affichait par moments un sourire sardonique, elle éclipsait ses partenaires à chaque apparition.

Imaginez le de ses admirateurs en apprenant que Ricci allait prendre part à de

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