Source : Le Devoir
« Il n’y a eu que deux meurtres en vingt ans aux Îles-de-la-Madeleine. » C’est sur cet énoncé que s’amorce la série Détective Surprenant. La fille aux yeux de pierre, adaptée du premier tome d’une série de romans policiers à succès de Jean Lemieux.
Dans une communauté tissée serrée et plus ou moins isolée, le moindre événement est susceptible d’avoir des répercussions insoupçonnées. C’est ce sur quoi a misé l’équipe de production de la série, qui se compose de six épisodes d’une heure et qui élève les éléments gagnants du roman — un meurtre sordide, des personnages complexes et torturés, une enquête palpitante — en y ajoutant rythme, profondeur et émotions : une recette parfaite pour provoquer un visionnement boulimique en règle.
Écrite par Marie-Ève Bourassa et Maureen Martineau, et produite par Version 10, Détective Surprenant entraîne le téléspectateur dans le village de Cap-aux-Meules, aux Îles-de-la-Madeleine, secoué par la découverte du cadavre de la fille du maire, Rosalie Richard (Milya Corbeil-Gauvreau), dans une mise en scène effroyable qui suggère le meurtre planifié.
Le sergent-détective André Surprenant (Patrick Hivon), qui a déjà travaillé au sein des crimes majeurs à Montréal, refuse de laisser l’enquête entre les mains de la Sûreté du Québec. Entouré d’une équipe de jeunes policiers dépassés par la violence de l’événement, dont la perspicace Geneviève Savoie (Catherine Brunet), il est déterminé à trouver le coupable et à l’enfermer derrière les barreaux à perpétuité, un objectif compliqué par son orgueil mal placé, sa témérité et la liste de plus en plus longue de suspects.
Le charme
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