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Mikella Nicol prend sa revanche sur la beauté avec «Mise en forme»

Source : Le Devoir

Il y a quelques années, après une rupture amoureuse douloureuse, a misé ce qui lui restait d’énergie sur le fitness, imitant, jour après jour, les mouvements et les chorégraphies d’influenceuses sculptées au couteau qui, dans l’écran de son ordinateur, lui intimaient de tenir bon, d’accueillir la douleur, d’entamer une transformation salutaire.

« La brûlure est ton amie », lui lançait l’instructrice de Popsugar Fitness. « Les choses qui vous font grandir, qui vous rendent plus forte, ne sont pas censées être faciles », répétait Cassey Ho dans une autre capsule. L’écrivaine se surmène, convaincue de tenir dans ses mains la seule poignée de contrôle sur son existence, la seule façon de se venger et de guérir de sa peine.

Or, malgré un corps de plus en plus performant et les encouragements des influenceuses, l’écrivaine ne va pas mieux. « L’industrie de la mise en forme nous fait miroiter une forme d’agentivité et d’empowerment complètement factice, raconte-t-elle au Devoir. La preuve, c’est cette sommation à ne jamais arrêter. Ton identité, ce que tu présentes au monde, est de plus en plus liée à ta performance et au fait de t’entraîner sept jours sur sept. Alors tu ne veux surtout pas perdre ce que tu as acquis, et tu te laisses prendre dans une spirale infinie. »

Pire, elle comprend que ce modèle qu’elle cherche si passionnément à atteindre la dessert dans l’espace public, allant même jusqu’à la mettre en danger. Dans la rue, dans le métro ou encore en voyage, les hommes ne cessent de

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