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« Il décide de décrire sa vie sans aucun filtre. C’était son pari de tout dire; ce qu’il y a de plus laid, de plus honteux, de plus humiliant. » Elsa Pépin se penche sur la vie et l’œuvre de Karl Ove Knausgaard, écrivain norvégien qui a connu une gloire internationale pour Mon combat, une série autobiographique parue en 2009. Ces romans, « chantier immense » d’une franchise désarmante, naviguent entre la fiction et le récit; un incontournable, selon l’autrice et chroniqueuse.
« Karl Ove Knausgaard restitue le passé et en fait une fiction où il évoque ses souvenirs, parle de la vie quotidienne dans ses moindres détails, des réflexions d’ordre sociologiques, existentielles, [et se prononce] sur l’art et l’écriture. C’est très riche et très diversifié. »
À lire : Mon combat, mort d’un père (parution en français à Gallimard en 2015), Un homme amoureux, Jeune homme, Aux confins du monde, Comme il pleut sur la ville et Fin de combat.
Résumé de la maison d’édition : Peut-on ressusciter une enfance? Devenu père, Karl Ove Knausgaard se penche sur ce continent englouti. Il se retrouve face à cet autre lui-même, gamin trop sensible grandi à l’ombre d’un frère solaire, d’une mère souvent absente et d’un père aux colères imprévisibles. La lente maturation des sentiments, les flirts inquiets, la passion du rock et ce défaut de prononciation des r, qui lui gâche l’existence… Knausgaard dessine une carte ultrasensible de ses premières années. Un voyage affectif d’une fidélité absolue qui réserve des instants de pure lumière.
