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«Montréal, nid d’espions»: l’autre capitale des sudistes durant la guerre de Sécession

Source : Le Devoir

L’historien revient sur les liens historiques entre et le passé confédéré des .

Le saviez-vous ? Pendant 60 ans, une plaque commémorative célébrant les faits d’armes d’un président des États confédérés, , a orné l’un des murs extérieurs du magasin La Baie au centre-ville Montréal avant d’être discrètement retirée en 2017 de la vue des passants. On apprenait pourtant sur cette plaque en bronze que le président esclavagiste s’était installé plusieurs années en ville après la défaite des États du Sud américain.

Dans le surprenant ouvrage Montréal, nid d’espions de Barry Sheehy, enfin disponible en français, on apprend d’ailleurs que l’ancien président déchu devenu un temps persona non grata aux États-Unis n’avait pas choisi la métropole canadienne par hasard pour s’y réfugier avec femmes et enfants. Étonnamment, à partir de 1860, la métropole avait ouvert grand ses bras à une brochette de personnalités sudistes — réfugiés, mercenaires, espions, tueurs et contrebandiers —, tout en s’érigeant comme l’une des places fortes pour les services secrets confédérés la guerre de Sécession, qui dura de 1861 à 1865.

« Le plus grand quartier général des services secrets confédérés à l’extérieur de Richmond [en Virginie] se trouvait à Montréal », écrit l’historien, natif de la métropole québécoise, dans un ouvrage bien ficelé qui s’appuie sur un nombre impressionnant de sources. Son , gorgé de détails, est enrichi de clichés d’époque du célèbre photographe .

Parmi les « funestes » visiteurs, notons la venue de avant qu’il

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