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«Noa»: Marc Lévy et la fragilité de la liberté

Source : Le Devoir

« Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé… Oh, et puis merde », écrit en exergue de « Noa », troisième tome des aventures des 9, ce groupe de pirates informatiques qui œuvrent au profit du bien et de la liberté, se jouent des puissants pour mieux délier les mailles de la corruption et créent le chaos pour faire éclater la vérité.

Les clins d’œil à la réalité sont en effet légion dans cette trilogie. Après s’être intéressé à la collusion qui s’infiltre dans l’industrie pharmaceutique, à la désinformation sur les réseaux sociaux et au sort des réfugiés syriens, le groupe des 9 s’attelle cette fois à renverser Loutchine, un dictateur qui mène la Biélorussie d’une main de fer, et dont le nom et la personnalité rappellent sans équivoque le président actuel du pays, Alexandre Loukachenko, ainsi que son homologue russe, Vladimir Poutine.

Derrière leur écran, les hackers s’infiltrent en terrain ennemi, dénichent des informations troublantes et cruciales, font tomber des réseaux pour venir en aide à Janice, une journaliste d’enquête qui travaille sur le terrain — directement inspirée de Carole Cadwalladr, cette journaliste de The Guardian à l’origine du dévoilement du scandale Cambridge Analytica.

Sous ses airs de roman d’espionnage au suspense trépidant, la trilogie 9 témoigne de la grande érudition de son auteur — sur l’échiquier international et ses joueurs clés, certes —, mais surtout sur l’humanité, son histoire, ses failles et ses bégaiements.

Attablé au café de l’hôtel où il réside pendant son séjour au Québec

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