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Norbert Spehner | Une véritable encyclopédie du polar québécois

Paru en premier sur (source): journal La Presse

Grand lecteur romans policiers – il en lit une bonne centaine par an –, l’ancien collaborateur de La Presse Norbert Spehner vient de publier le troisième tome de sa série d’essais bibliographiques, Le roman en Amérique française, dans lequel il recense, entre autres, tous les polars écrits au la dernière décennie. Nous en avons profité pour lui parler de ce genre en pleine effervescence dans la Belle Province.

Publié à 8h00 ✓ Lien copié Laila Maalouf Q. Qu’est-ce qui caractérise le roman policier québécois, à votre avis ?

Comme pour tous les polars, la base, c’est le crime, l’enquête. Et dans le québécois, on touche à tous les genres : ça va du thriller au roman historique, au roman d’enquête policière, etc. Au Québec, à peu près tout le ou presque, parmi les grandes maisons d’édition, en publie maintenant. D’après moi, il y a deux aspects qui le caractérisent. Le premier, c’est la langue, qui introduit une note particulière. Et puis, il y a le territoire. On n’est pas dans les décors des polars suédois ou islandais, mais on a quand même des décors particuliers. D’ailleurs, chez Héliotrope, la collection [noire] a une exigence de base, c’est-à-dire qu’il faut mettre en valeur une région du Québec dans le polar en question. Alors ça donne, par exemple, le roman de Maureen Martineau qui se passe dans une zec. […] Ou bien, on a des polars qui se passent à dans des quartiers spécifiques ; les problèmes locaux sont quand même universels – les gangs de rue, ça existe partout –, mais on a nos gangs particuliers. Le régionalisme dans le polar est d’ailleurs

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