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Notre sélection jeunesse du mois d’avril

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Un troll et des boucs

« Il était une fois un pont de bois », un troll affamé et une famille de boucs. Assis dans la boue et les déchets, le troll accueillera tour à tour les trois bovidés espérant les cuisiner en gratin, les pocher ou encore les fumer. Renouvelant continuellement son art, Mac Barnett manipule habilement les codes du conte facétieux dans une fable truculente. La présence de peu de personnages, l’opposition entre la bêtise et la ruse, la simplicité du texte — traduit ici par Kévin Viala — qui allie rimes et formules répétitives assurent une traversée des plus efficaces. Bien sûr, Barnett s’allie son indispensable acolyte, Jon Klassen. Dans un style reconnaissable entre tous, privilégiant les couleurs sombres, il combine candeur et un brin d’horreur jouant de différentes perspectives qui ajoutent à l’effet dramatique souhaité. Avec Les trois boucs et le troll, le duo témoigne encore une fois d’un respect infini de l’enfant et d’un souci de s’adresser à son intelligence. À découvrir à la mi-avril.

Marie Fradette

Les trois boucs et le troll
★★★★
Mac Barnett et Jon Klasse, traduit par Kévin Viala, Scholastic, , 2023, 42 pages. À partir de 4 ans.

Douce amitié

Du haut de ses 11 ans, bientôt 12, Romain découvre le monde des adultes, celui de la souffrance, notamment celle de son professeur, Mademoiselle . Depuis le retour des vacances, elle a pris beaucoup de poids et semble triste. Déterminé à comprendre ce qui la chagrine, il fait appel à sa soeur, oreille attentive et douce

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