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Une inquiétante disparition

En Écosse comme ailleurs, peu de femmes occupaient encore le métier de journaliste en 1979, et Allie Burns est bien sûr reléguée aux « pages féminines » du Clarion… jusqu’à ce qu’elle s’impose brillamment dans un monde d’hommes imbus de leur image. Elle y parviendra en s’impliquant avec un jeune collègue dans une enquête difficile portant sur une vaste fraude fiscale dévoilant les pratiques douteuses de certains notables de Glasgow. On la verra travailler ensuite sur une histoire mettant en cause des ultranationalistes écossais en lien avec l’IRA. Cette dernière affaire est toutefois un peu « tirée par les cheveux », car les deux journalistes ont, disons, un peu « provoqué » la nouvelle. Ce n’est malheureusement pas la seule faiblesse de ce roman où les clichés en tous genres foisonnent, au point où Allie et son collègue Danny Sullivan sont les seuls vrais personnages qui se tiennent. Un peu comme si McDermid, habituellement irréprochable, n’avait pas encore trouvé ses repères avec cette nouvelle héroïne…

Michel Bélair

Son dernier adieu
★★★
Rick Mofina, traduit de l’anglais par Pascal Raud, Alire, Lévis, 2024, 490 pages

Clichés journalistiques

En Écosse comme ailleurs, peu de femmes occupaient encore le métier de journaliste en 1979, et Allie Burns est bien sûr reléguée aux « pages féminines » du Clarion… jusqu’à ce qu’elle s’impose brillamment dans un monde d’hommes imbus de leur image. Elle y parviendra en s’impliquant avec un jeune collègue dans une enquête difficile portant sur une vaste fraude fiscale dévoilant les pratiques douteuses de certains notables de Glasgow. On la

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