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Notre sélection polar du mois de mai

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La servante immaculée

Il y a des échos de Hunger Games de Suzanne Collins (une Amérique où règnent la misère et la famine) et de La servante écarlate de  (où les femmes font partie de la « solution », les guillemets sont importants) dans Génisse de Mary Williams. L’, qui s’est jusqu’ici autopubliée, voit paraître en avant-première la traduction française de ce roman postapocalyptico-féministe où, en 2070, les changements climatiques ont eu des effets catastrophiques, entre autres sur l’élevage des animaux. Comme bien des femmes jeunes et sans enfant, Mina devient… une génisse. Elle va participer à la production du lait de nourrir les populations affamées. On s’en doute : ce commerce (lucratif) ne fait pas l’unanimité. Il y a des cliques, la politique, la religion. Et il y a des membres du « troupeau » (!) empoisonnés. Par qui ? Pourquoi ? Mina veut le savoir, à ses risques et périls. Si le créé par la romancière manque de densité, de chair, la suite des choses et la finale donnent froid dans le dos.

Génisse
★★★1/2
Mary Kate Williams, traduit par Manon Malais, Hugo Roman, Boulogne-Billancourt, 2025, 360 pages

Mentira bien qui mentira le dernier

Amy Tintera, qui a signé l’excellent Reboot et sa suite, le moins original Reset, a surtout fait ses marques en science-fiction et en fantasy destinées aux jeunes adultes. Le  Écoute mes mensonges, accueilli à bras ouverts par (« un de classe internationale ») et autres (« palpitant, nerveux et effrayant »), vise ailleurs. Et fait mouche. Il y a cinq ans, Lucy errait

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