La femme de ménage ne suffit pas
La recette de Freida McFadden est efficace, mais elle commence à être connue. Les ingrédients de prédilection de cette médecin spécialisée en lésions cérébrales devenue romancière, ceux qui ont fait le succès mondial de la trilogie La femme de ménage et de La psy, et qui feront celui de La prof ? Le micro tendu à des narrateurs qui ne mentent pas, mais qui ne disent pas tout. Les révélations tombant comme si de rien n’était à la fin des (très) courts chapitres. La lumière qui se fait, mais qui mène souvent à de fausses pistes. Et une finale prenant le lecteur par surprise tant elle est incroyable et, pourtant, parfaitement préparée. À l’arrivée de cette histoire mettant en scène une prof amatrice de chaussures, son très beau mari qui est prof aussi (d’où l’ambiguïté voulue du titre original, The Teacher) et une élève réputée être… trop proche de ses enseignants, une conclusion particulièrement étonnante. C’est elle qui permet à La prof de ne pas se terminer par un bof.
Sonia Sarfati
La prof
★★★
Freida McFadden, traduit par Karine Forestier, City Roman, Malakoff, 2025, 388 pages
Les Muantes éclatantes
Il y a entre autres, dans Les sœurs de la Muée de Larissa Lai, des maries, des partrices, des astéries, des partomères. On est en 2145, soit 127 ans après le temps des Oléoducs. En présence dans ce monde à la dérive, des Muantes. Ces femmes clonées qui se sont échappées de l’usine où elles « naissaient » et étaient maintenues en esclavage. Depuis, sous
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