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Notre sélection polar du mois de novembre

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nostalgique

Il y a quelque chose d’éminemment nostalgique et, surtout, d’émouvant dans Welsford, premier roman du dramaturge et cinéaste franco-ontarien Claude Guilmain. La précision géographique avec laquelle il raconte le quartier dans lequel il a vécu son adolescence s’accompagne en effet d’une justesse émotive qui touchera quiconque a quitté l’enfance au tournant des années 1960. L’état d’esprit, les amitiés, les rivalités, l’humour potache, la bravoure de façade, les questionnements : tout est là. Avec, en prime, un meurtre. Puisque des ossements humains sont retrouvés sous la piscine d’une maison de Don Mills, en banlieue de . L’enquête est confiée à l’inspecteur-chef Frank Duchesne car, à 15 ans, il vivait dans le quartier et a vu ladite piscine être installée. Se souvient-il de quelque chose ? Oui. Mais à 50 ans de distance, les souvenirs sont vagues. Entre hier et aujourd’hui, le lecteur les revisite avec lui, fait une plongée dans un microcosme où se côtoyaient « Anglos et Francos » à armes inégales, et sera pris dans un engrenage fascinant.

Sonia Sarfati

Welsford
★★★ 1/2
Claude Guilmain, Prise de parole, Sudbury, 2023, 274 pages

Un phare dans la nuit scandinave

Il y a, dans l’écriture de Katrine Engberg, un petit côté « Miss Marple » qui apporte un mince rayon de soleil sur la noirceur « scandinavement vôtre » de ses polars. Un clin d’oeil qui peut toutefois déstabiliser qui découvrirait son univers avec ce troisième titre, Le passé doit mourir. Car si l’inspecteur Jeppe Kørner et sa coéquipière, Anette Werner, sont des personnages plutôt classiques (quoique particulièrement attachants), ils sont parfois

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