Qui de vrai ?
Après une Dernière fête qui avait mal tourné, Clare Mackintosh revient sur la frontière entre le pays de Galles et l’Angleterre pour un Jeu de menteurs, qui s’avère un « tel est pris qui croyait prendre ». Les sept (heureux ?) élus qui vont participer à une nouvelle émission de téléréalité ont en effet la surprise de leur vie quand ils découvrent que le jeu n’est pas celui pour lequel ils ont posé leur candidature. À partir de là, tout dérape. L’un d’entre eux disparaît. Volontairement ou pas ? Est-il toujours vivant ? Et s’il est mort, a-t-il été assassiné ? Autant de questions auxquelles la détective galloise Fiona Morgan et le lieutenant anglais Léo Brady auront à trouver des réponses. Tout en assumant (ou pas) ce qui s’est amorcé entre eux dans le roman précédent. C’était sympa. C’est moins réussi ici. Heureusement, il reste cet environnement dépaysant, ce clash entre pays si proches et si loin à la fois, et cette intrigue bien menée.
Sonia Sarfati
Jeu de menteurs
★★★1/2
Clare Mackintosh, traduit de l’anglais (pays de Galles) par Aline Azoulay-Pacvon, Black Lab, Paris, 2024, 381 pages
Sortir de l’ombre
Sara Bredow fait partie de l’équipe responsable des cas non résolus, dirigée par l’inspecteur Kristoffer Bark. L’autrice suédoise Anna Jansson a raconté la première mission du groupe dans le solide La disparue du lac Hjälmaren. Elle a toutefois peu dit au sujet de Sara : en arrêt de travail, la policière ne sortait vraiment de l’ombre que dans les dernières lignes, percutantes, du roman. Mais elle
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