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On ne pouvait pas faire autrement. Le lieu de rendez-vous donné à Marie-Josée Gauvin pour cette entrevue s’est imposé de lui-même : coin De Bleury et Sainte-Catherine Ouest, à Montréal, bien sûr. Là où pendant des années, les VJ de MusiquePlus ont fait leurs interventions en direct. Là où la jeune Marie-Josée Gauvin rêvait de travailler un jour.
Publié à 9h00 ✓ Lien copié Véronique Larocque La Presse
Le destin en aura décidé autrement. Celle qu’on peut entendre les matins de semaine sur les ondes de Rouge FM n’aura jamais tenu le micro de la défunte station de télé. MusiquePlus aura tout de même marqué la vie de l’animatrice à un point tel qu’elle a choisi d’intituler son premier roman en l’honneur de la chaîne.
« Les gens vont-ils s’attendre à ce que ce soit un documentaire ? », s’est inquiétée Marie-Josée Gauvin lorsqu’est venu le temps de choisir le titre, On écoutait MusiquePlus.
Car non, le livre ne se déroule pas dans les studios vitrés qui ont accueilli tous les artistes de l’heure pendant plus de deux décennies. Il transporte plutôt le lecteur au Lac-Saint-Jean, au début des années 2000, et suit quatre adolescentes mordues de musique qui passent le plus clair de leur temps à – vous l’aurez deviné – écouter MusiquePlus.
Sans être autobiographique, le roman est inspiré de la vie de l’animatrice et de trois amies d’enfance qu’elle connaît depuis la maternelle.
À la base, le pourquoi de ce livre-là, c’est vraiment pour rendre hommage à ces trois filles, à notre amitié.
Marie-Josée Gauvin
Comme de nombreuses adolescentes qui ont