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Pierre Nepveu | Le beau risque du Québec pluraliste

Paru en premier sur (source): journal La Presse

« Il y a une usure inéluctable du passé si celui-ci n’est pas sans cesse rajeuni », écrit Pierre Nepveu dans Géographies du pays proche, lumineux en forme de lettre d’amour à un Québec ouvert et d’éloge à cette irremplaçable « école du regard » qu’est la littérature.

Publié à 8h00 ✓ Lien copié La Presse

En tant que poète, en tant qu’universitaire, en tant que biographe de , Pierre Nepveu n’a eu, tout au long de son œuvre, qu’un grand sujet : le Québec. Mais comment définir cette importante relation le liant à sa nation et à son peuple ?

« Mon amour du Québec n’est pas nationaliste si l’on entend par là que je placerais la nation au-dessus de tout, que je serais incapable de reconnaître ses tares, au passé comme au présent, ou encore que je serais obsédé par sa différence, sa distinction, sa spécificité », écrit-il dans le liminaire de Géographies du pays proche, tout en s’empressant d’ajouter que le Québec demeure à ses yeux un « cas unique », compte tenu notamment de sa situation linguistique. Un cas unique appelant un « souci constant ».

En puisant dans son propre parcours – « Il m’est apparu important de lier les idées à des moments de ma vie, de montrer que les idées ont une genèse », explique-t-il –, l’écrivain, qui se décrit comme un « cosmopolite enraciné », dépeint donc à la fois le Québec qui habite son cœur et celui qui, sous ses yeux, ne change pas toujours en s’améliorant.

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, LA PRESSE

L’écrivain Pierre Nepveu

Livre fort du souffle d’un poète qui embrasse large,

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