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«Planète en ébullition»: contre-pouvoir mondial vert, jeune et féminin

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« Un million révolutions tranquilles. » L’énoncé, que la philosophe française Laurence Hansen-Løve emprunte à sa compatriote journaliste Bénédicte Manier, fera sourire les Québécois. La première explique qu’il « évoque une prise de conscience mondiale suivie d’une tentative de “réappropriation” de la société civile par elle-même, en réaction contre un politique perçu globalement comme “désinvesti du bien commun” ».

​Pour l’essayiste, née Laurence Bonnecarrère à en 1948, il s’agit d’une « révolution, mais qui, insiste-t-elle, « ne ressemble pas à celles que nous avons connues jusqu’à aujourd’hui ». Sa nature, planétaire, nullement soumise à des dirigeants précis, échappe à une catégorie stricte. Le titre du de Laurence Hansen-Løve, Planète en ébullition, en définit à la fois la force et le secret autour des mots « écologie, féminisme et responsabilité ».

« La révolution planétaire que je tenterai de décrire et de cerner procède en réalité de la conjonction ou de la déclinaison de plusieurs mutations, crises ou cataclysmes qui se sont produits parallèlement, dans différentes régions du monde, et qui ont trait par ailleurs aux domaines les plus variés. La nouvelle approche de la question environnementale est centrale dans mon propos. »

 

​La prise de conscience dans tant de pays différents, l’essayiste la considère comme « éclatée, protéiforme », indépendante des traditions progressistes et utopistes sans pourtant les renier. Citoyenne plutôt que politique malgré ses fréquentes interpellations d’hommes et de femmes d’État, elle se tient, résume Laurence Hansen-Løve, « généralement à l’écart des partis et des modes d’action traditionnels ». Elle est souvent, conclut la philosophe, « le

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