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Immense honneur pour la poésie québécoise ! La poète montréalaise Denise Desautels vient de recevoir à Paris le prestigieux Prix Apollinaire pour son plus récent recueil, Disparaître : autour de 11 œuvres de Sylvie Cotton, publié ici au Noroît et, en France, par la maison d’édition L’herbe qui tremble.
Publié à 15h34 ✓ Lien copié Mario Cloutier Collaboration spéciale
Denise Desautels devient seulement la deuxième poète du Québec, et la première Québécoise, à remporter le Prix Apollinaire. Gaston Miron l’avait reçu en 1981 pour son célèbre recueil L’homme rapaillé, publié une toute première fois aux Presses de l’Université de Montréal en 1970, puis en France chez Maspéro.
En une année, divers honneurs ont souligné l’illustre carrière de Denise Desautels qui a publié une trentaine de recueils de poésie depuis 1975, ainsi que signé plusieurs livres d’artistes. L’automne dernier, ses recueils L’angle noir de la joie (2011) et D’où surgit parfois un bras d’horizon (2017) ont fait leur entrée dans la prestigieuse collection Gallimard-Poésie.
La poète, qui sait « à chaque phrase réinventer le cœur et son battement », a été récompensée d’une quinzaine de prix depuis ses débuts, dont le Grand Prix du Festival de poésie de Trois-Rivières (Leçons de Venise et Sans toi, je n’aurais pas regardé si haut), le Prix du Gouverneur général (Le saut de l’ange) et le Prix Athanase-David pour l’ensemble de son œuvre.
Son recueil Disparaître a été inspiré par 11 œuvres de l’artiste interdisciplinaire Sylvie Cotton. Projet initié pour la revue Relations en 2017-2018, les textes ont été remaniés afin de créer ce qui s’avère un modèle de fusion entre la