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Fébrile, voire anxieux, Michel Jean est tout de même soulagé de publier son tout nouveau roman qu’il a mis deux ans à écrire, Qimmik. Le journaliste et écrivain raconte un pan tragique de l’histoire canadienne, celui du massacre des chiens de traîneau du Grand Nord commis par les forces de l’ordre dans les années 1950.
« La banquise était rouge de sang. Les policiers réunissaient les chiens et les tuaient devant leur maitre. »
Michel Jean veut rassurer les auditrices et les auditeurs, bien qu’il décrive cet épisode sanglant dans son roman, l’auteur souhaite mettre l’accent davantage sur les conséquences de cette barbarie. C’est aussi, pour l’écrivain de Kukum, un prétexte pour parler du territoire, un sujet de prédilection pour lui.
« Pour les Inuit, un chien n’était pas [considéré] comme un humain, mais ce n’était pas un animal non plus, c’était un allié. Ils n’auraient pas pu survivre dans le Grand Nord sans la présence des chiens. »