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Quand Philippe Besson écrit sur l’indicible

Paru en premier sur (source): journal La Presse

« Mon père a tué ma mère. » C’est cette phrase sidérante qui a provoqué l’étincelle derrière Ceci n’est pas un fait divers, le nouveau roman de Philippe Besson qui arrive tout juste en librairie. Nous en avons discuté avec l’écrivain français lors de son dernier passage à , en novembre, à l’occasion du festival Cinémania.

Publié à 6h00 ✓ Lien copié

Visiblement, l’histoire vraie qui a inspiré ce roman sur un féminicide le secoue toujours. Ceci n’est pas un fait divers est d’ailleurs dédié à ce jeune homme que l’écrivain a rencontré et qui a fini par lui raconter les circonstances du drame.

« Imaginez que quelqu’un vous dise ça… Vous êtes devant une chose vertigineuse. Il y a un blanc, je ne sais pas répondre », confie-t-il avec cette volubilité qui ne le quittera pas de tout l’entretien.

« Passé cette stupéfaction, je lui demande pourquoi il ne prend pas la parole. Parler, c’est une façon de s’en sortir. Et il me dit : “Nous, on est des victimes collatérales, donc on doit être des victimes invisibles et silencieuses. C’est comme si la mort de ma mère emportait tout ; donc on n’a pas le droit de se plaindre en plus.” »

PHOTO , LA PRESSE

Philippe Besson

Peu de temps après, Philippe Besson voit un reportage au téléjournal, en , où des « enfants de féminicides » sont interviewés ; une jeune femme raconte comment elle perd d’abord l’accès à sa maison, devenue une scène de crime, puis, une fois les scellés retirés, des mois plus tard, elle la retrouve intacte lorsqu’on l’autorise à y retourner.

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