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Quatre créations à voir au Festival international de la littérature

 

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Source du texte: Lecture

Le Festival international de la littérature (FIL) est de retour à Montréal pour une 31e édition qui débute mercredi et se poursuit jusqu’au 4 octobre. Plus de 200 artistes investiront une dizaine de salles pour y présenter des œuvres et des prestations littéraires. Voici cinq suggestions tirées de la vaste programmation.

La femme pose devant une étagère remplie de livres.

La codirectrice générale et directrice artistique du Festival international de la littérature de Montréal (FIL), Michelle Corbeil

Photo : Élise Jetté

Demain l’amour – Méchant Manège

Le coup d’envoi du FIL sera donné mercredi soir au Cabaret Lion d’Or avec la présentation de Demain l’amour, un cabaret littéraire et musical imaginé par la jeune compagnie Méchant Manège.

Créé par Célia Gouin-Arsenault, Mattis Savard-Verhoeven et Félix Lahaye, ce happening festif célèbre en mots et en musique le patrimoine poétique du Québec avec des textes d’amour de Gérald Godin, de Gaston Miron, de Maxime Catellier, de Clémence Desrochers, de Marjolaine Beauchamp et de plusieurs autres.

Ces jeunes sont venus me voir l’hiver dernier pour me dire qu’ils voulaient faire un spectacle inspiré de Poésie, sandwichs et autres soirs qui penchent de Loui Mauffette, un spectacle mythique du FIL qu’on a fait pendant 10 ans, explique Michelle Corbeil, directrice artistique et codirectrice générale du festival.

Je les ai regardés, et je me suis dit : ce sont eux les héritiers de la gang de Loui, finalement. Ce sont les nouveaux passeurs de poésie.

Demain l’amour met en scène les interprètes Célia Gouin-Arsenault, Mathieu Gosselin, Camille Paré-Poirier, Mattis Savard-Verhoeven et Elkahna Talbi. Les musiciens Thomas Bruneau Faubert, Julien Comptour, Flavie Melançon et Philippe Noël assurent l’ambiance musicale. La soirée se poursuit après le spectacle avec une session DJ de Totalement Sublime.

Ce que je sais de toi – Éric Chacour et Olivier Arteau

Plusieurs fois primé depuis sa parution en 2023, le livre Ce que je sais de toi, premier roman d’Éric Chacour, connaîtra bientôt une nouvelle vie au théâtre.

Éric Chacour sourit devant la Maison de Radio-Canada à Montréal.

L’auteur Éric Chacour

Photo : Radio-Canada / Perrine Bral

C’est dans le cadre du FIL qu’aura lieu la toute première lecture de cette adaptation réalisée par Nadia Girard Eddahia et mise en scène par Olivier Arteau. La production réunit plusieurs partenaires, dont Le Trident (Québec), Duceppe (Montréal) et La Colline (Paris) et pourra compter sur une distribution française et québécoise.

Ce ne sera pas juste une lecture à lutrin, ça va aller un peu plus loin. Il va notamment y avoir de la musique de Dalida, qui est d’ailleurs la chanteuse préférée d’Éric [Chacour], explique Michelle Corbeil.

Cette première lecture sera faite par les interprètes Miryam Amrouche, Gaïa Cherrat Naghshi, Ziad Ek, Véronika Makdissi-Warren, Adil Mekki, Aïda Sabra, Yacine Sif El Islam, Ines Sirine Azaiez et Antoine Yared.

Gaza écrit Gaza – Hommage à Refaat Alareer

Gaza écrit Gaza est une lecture-spectacle unique, inspirée du livre du même nom, qui rassemble des nouvelles écrites par de jeunes écrivains de Gaza sous la direction de l’écrivain palestinien Refaat Alareer et publiées en français chez Mémoire d’Encrier.

À partir d’extraits du livre, les auteurs et artistes Moe Clark, Yara El Ghadban, Kev Lambert, Nadine Ltaif, Heather O’Neill, Rodney Saint-Éloi et Elkahna Talbi rendront hommage en mots et en musique à la jeunesse palestinienne et à Refaat Alareer, tué le 6 décembre 2023 lors d’un bombardement israélien.

Tous les écrivains qui participent au spectacle ont collaboré à la traduction en français des textes écrits par les jeunes. Pour moi, c’était très important de faire ça. Je trouve ça insupportable ce qui se passe en Palestine, explique Michelle Corbeil.

L’idéation du spectacle, ainsi que sa mise en scène et en musique, est signée par Yara El-Ghadban, Elkahna Talbi et Moe Clark.

Les nouveaux anciens – Kae Tempest et Alice Ronfard

Entre poésie, rap et théâtre, Les nouveaux anciens (Brand New Ancients) est une fable urbaine viscérale écrite à l’origine en anglais, en 2013, par l’artiste multidisciplinaire britannique Kae Tempest, une adepte du spoken word qui compose également des morceaux de rap engagé.

À partir d’une traduction de D’ de Kabal et de Louise Bartlett, la metteuse en scène Alice Ronfard a souhaité porter l’œuvre à la scène en misant sur l’union du texte, de la musique et du corps pour transmettre les angoisses de l’époque contemporaine.

Chaque année, je me lance un défi, parce qu’il y a des auteurs que les gens ne connaissent pas. Là j’arrive avec Kae Tempest, que j’ai découverte il y a très longtemps. Pour moi, c’est de l’ordre de Patti Smith, on est dans une poésie à la fois très urbaine, mais aussi intime, explique Michelle Corbeil.

Le spectacle met en scène Nathalie Claude et Jules Ronfard, alors que la musique est signée par Julie McInnes.

Il est possible de se procurer les billets et la programmation complète du FIL sur le site du festival (nouvelle fenêtre).

Il y a 3 heuresPolitique provinciale
Il y a 2 heuresPolitique fédérale
Il y a 1 heureTransports
Il y a 2 heuresChangements climatiques
Hier à 11 h 40Procès et poursuites

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