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(New York) Dans le prochain livre de John Irving, l’auteur retourne à St. Cloud’s, dans le Maine, et à l’orphelinat rendu célèbre par son fameux roman L’Œuvre de Dieu, la Part du Diable (The Cider House Rules).
Publié à 12 h 20
Simon & Schuster a annoncé jeudi que Queen Esther de John Irving sera publié le 4 novembre.
Son roman ramènera le Dr Wilbur Larch de The Cider House Rules, mais présente par ailleurs un nouvel ensemble de personnages. Selon Simon & Schuster, Queen Esther couvrira une grande partie du XXe siècle en suivant la vie d’Esther Nacht, une Viennoise juive née en 1905, abandonnée à l’âge de 4 ans et recueillie à l’adolescence par une famille de la Nouvelle-Angleterre.
Irving termine l’histoire à Jérusalem, en 1981.
« La construction de ce roman est bien antérieure aux évènements du 7 octobre et à tout ce qui s’est passé en Israël depuis ces attaques terroristes et la prise d’otages », a déclaré Irving dans un communiqué.
PHOTO SIMON & SCHUSTER VIA ASSOCIATED PRESS
Queen Esther
« Avec le recul, il est facile de dire que ce que j’ai vu et entendu en Israël au début des années 1980 sert de précurseur à ce qui s’est développé depuis cette époque, mais c’est à cela que sert la fiction historique. »
L’écrivain de 82 ans est également connu pour des œuvres acclamées telles que The Hotel New Hampshire, The World According to Garp et A Prayer for Owen Meany.
Il a publié The Cider House Rules en 1985 et a remporté un Oscar pour avoir écrit le scénario de l’adaptation cinématographique de 1999. Michael Caine, qui a joué le Dr Larch, a reçu un Oscar pour le meilleur acteur dans un second rôle.
« L’un des plaisirs les plus profonds de la lecture de John Irving est de découvrir les tournants de son histoire ainsi que ses personnages. Je ne dévoilerai donc aucun détail de l’intrigue, si ce n’est pour dire ceci : dans Queen Esther, John Irving emmène littéralement les lecteurs là où il ne les a jamais emmenés auparavant », a déclaré Jonathan Karp, éditeur d’Irving et PDG de Simon and Schuster, dans un communiqué.
« Le fait que John continue d’innover artistiquement à 80 ans et de le faire avec une narration aussi audacieuse et impeccablement élaborée, est une autre raison pour laquelle il est l’un des plus grands écrivains du monde. »