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«Quelques mois dans ma vie»: Houellebecq, le porno, l’islam et l’esprit de l’escalier

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« Je crois que c’est ce que j’ai fait de plus con dans ma vie. » Pourtant habitué des polémiques, l’auteur des Particules élémentaires, en entrevue à La grande librairie ( 5), ne semblait pas manquer de lucidité à propos de ce qu’il faut désormais appeler l’affaire du « porno de Houellebecq ».

Disant avoir été piégé à l’automne 2022 par un vidéaste néerlandais, Houellebecq a accepté de tourner un porno amateur avec une jeune femme qui lui aurait été présentée comme une étudiante en philosophie fan de son oeuvre.

Artisan de son malheur, l’écrivain vedette n’aurait pas lu toutes les clauses du contrat « rétroactif » qu’il a signé, et les images pourront être légalement rendues publiques. Ne dit-on pas que le diable se cache dans les détails ?

Cette histoire, s’en explique aujourd’hui en long et en large dans Quelques mois dans ma vie, un court autobiographique dans lequel il règle un certain nombre de comptes. Il en profite aussi pour rectifier, noir sur blanc, quelques-unes de ses déclarations controversées concernant l’islam, mises au compte de ses « sempiternelles chamailleries avec les musulmans ».

En novembre 2022, dans un long face-à-face avec Michel Onfray, il avait ainsi prophétisé une guerre civile en France, imaginant des « Bataclan à l’envers ». Mais pour le repenti, après ce qu’on ose imaginer être une longue et mûre réflexion, « le problème n’est pas l’islam, c’est la délinquance ».

Devenue publique, portée par « l’habituelle meute de crétins médiatiques » qui lui tourne autour, écrit-il, l’affaire du porno nous donne l’impression, vertigineuse, que Michel

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