Image

Réjean Ducharme, l’homme derrière la légende

Le Devoir Lire

Il était l’écrivain le plus secret de la . Et sa discrétion semblait être l’envers parfait de l’importance de son oeuvre, lui qui a pratiqué avec éclat plusieurs genres : roman, théâtre, scénarios, chansons, arts plastiques.

En septembre 1966, les éditions Gallimard publient dans la collection « Blanche » L’avalée des avalés, le troisième roman que (1941-2017), un jeune écrivain québécois de 25 ans complètement inconnu — et qui le restera en bonne partie —, leur avait envoyé par la poste.

Cinquante-six ans plus tard, aux yeux du grand public, le nuage de mystère se dissipe un peu avec la publication chez Gallimard des neuf romans de Ducharme dans la collection « Quarto », sous la direction d’Élisabeth Nardout-Lafarge, professeure émérite de l’Université de et spécialiste de son oeuvre.

Car ce livre-événement de près de 2000 pages, en plus de redonner aux romans de Ducharme l’ordre désormais connu de leur écriture, nous offre en introduction une chronologie détaillée de 140 pages, enrichie de photographies, d’extraits de ses journaux intimes, de dessins et de nombreux fragments de sa correspondance (avec sa mère, avec des gens de chez Gallimard ou avec d’autres écrivains, comme J.M.G. Le Clézio ou ).

Une petite bombe et une vraie mine d’or. Une initiative que l’on doit à Monique Jean et à Monique Bertrand, deux proches amies depuis 1985 du couple que formait Ducharme avec la comédienne et scénariste Claire Richard, celle qui sera sa compagne, son agente et sa porte-parole durant près de 50 ans.

Une

[...] continuer la lecture sur Le Devoir.

Laissez un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *