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Salon du livre des Premières Nations | Le cheerleader des littératures autochtones

Paru en premier sur (source): journal La Presse

« Force est constater que les littératures autochtones, maintenant, sont partout », se réjouit l’écrivain wendat Louis--Sioui. Ce qui ne signifie pas du tout que le Salon du des Premières Nations, dont la 11e édition se déroule jusqu’à dimanche, n’a plus sa raison d’être. État des lieux avec un directeur général qui aimerait bien que les porte-parole médiatiques se multiplient parmi les siens.

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Il y a 11 ans ? « Ça n’intéressait pas encore grand monde, les littératures autochtones », résume Louis-Karl Picard-Sioui, qui a publié son premier livre, Yawendara et la forêt des Têtes-Coupées, en 2005, et qui a cofondé en 2015 Kwahiatonhk !, un organisme qui travaille à trouver et à créer des tribunes dignes de leur richesse aux textes des Premiers Peuples.

À la tête du Salon du livre des Premières Nations depuis la même année, celui qui se définit comme un « cheerleader des littératures autochtones » se souvient qu’encore récemment, il ne s’agissait pas de souffler dans les ailes de ses camarades, mais carrément de défendre l’existence de cette littérature. « Il y a 11 ans, les festivals, les salons, les revues n’invitaient pas d’auteurs autochtones. »

Mais en 2022 ? « On est dans un monde différent », insiste-t-il. Un monde dans lequel les romans de l’Innu sont installés à demeure au sommet des palmarès de vente, où devenait mercredi la première innue à remporter un du Gouverneur général pour un livre de de langue française (Enfants du lichen) et où est désormais considérée avec les mêmes pieux égards qu’un .

Le problème ? « Le problème, c’est qu’il

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