Paru en premier sur (source): journal La Presse
Publié à 9 h 00
Pourquoi avez-vous accepté ce rôle de porte-parole ?
La lecture a toujours fait partie de ma vie. Quand j’étais petite, j’étais vraiment une bonne lectrice, très passionnée. Les livres m’ont apporté beaucoup de choses positives. Bien sûr, ça a développé mon imaginaire. Je pense aussi que ça a contribué au fait que je voulais devenir comédienne. Et puis, j’ai toujours été très bonne en français : je suis sûre que c’est grâce à la lecture. Mais ce qui me touche particulièrement quand je pense aux livres, c’est que, quand j’étais plus jeune, il y a eu un moment, vers 12 ans, où c’était plus difficile à l’école, avec mes amis. Je me suis sentie vraiment seule, un peu exclue. La chose qui m’a fait vraiment du bien, c’est la lecture. Je rentrais chez moi et je retrouvais les personnages de la saga des Chevaliers d’Émeraude, d’Anne Robillard. J’ai dévoré les romans. C’est comme si ces personnages-là m’accompagnaient. Je me sentais moins seule.
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Élodie Grenier
Y a-t-il d’autres livres qui ont marqué votre adolescence ?
J’ai lu le Seigneur des anneaux. J’ai lu les Harry Potter. Un autre livre auquel je pense, c’est la trilogie Marie-Tempête, de Dominique Demers. Ça a été une lecture qui m’a marquée quand j’étais adolescente. C’est une histoire de premières fois. Le premier tome, je l’avais emprunté à la bibliothèque. À la première page, il y avait les commentaires d’autres adolescents. Ils disaient, par exemple, « tellement triste ce livre-là ». Quelqu’un d’autre répondait : « J’ai tellement pleuré à telle page. » Moi aussi, après l’avoir lu, j’ai laissé un commentaire. C’était comme le début des réseaux sociaux : quelqu’un fait un post et tout le monde commente. J’avais aimé cet esprit de communauté.
Enfant, y a-t-il des titres que vous avez lus et relus ?
J’avais la collection des Martine. Ma mère s’appelle Martine, alors… Je me souviens particulièrement de Martine fait du théâtre. Elle allait chercher des costumes dans le grenier, puis elle se costumait et faisait une pièce de théâtre avec ses amis. Ça me parlait beaucoup.
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Élodie Grenier
Fréquentiez-vous les salons du livre lorsque vous étiez petite ?
Non. Je ne suis jamais allée dans un salon du livre quand j’étais petite. Là, je vois à quel point la programmation a l’air super. Ce ne sont pas juste des tables avec des livres et des auteurs. Il y a des ateliers, des spectacles gratuits… Je me dis que j’aurais tellement aimé ça quand j’étais petite.
Je ne sais pas si aujourd’hui vous avez l’occasion de lire des livres jeunesse, mais si oui, est-ce qu’il y a un auteur que vous affectionnez particulièrement ?
J’ai eu la chance de lire le livre jeunesse de Caroline Dawson, Partir de loin. Elle était vraiment impressionnante et pertinente, cette femme-là. Mais je n’ai pas d’enfants encore. Je ne m’y connais pas tant que ça en littérature jeunesse. Le Salon va me permettre de découvrir les auteurs jeunesse québécois. Je sais qu’on fait vraiment de belles choses.
Quelle place occupe la lecture dans votre vie actuellement ?
J’ai toujours un livre en cours. Pendant des moments, comme les vacances de Noël, je lis beaucoup. Au chalet, avec mon chum, sur le bord du feu. Je trouve ça le fun. Ça m’apaise. Je ne lis pas autant que j’aimerais.
Quelle est votre lecture du moment ?
Je suis en train de finir Un roman russe d’Emmanuel Carrère. Après ça, sur ma liste, il y a les romans de Kev Lambert. Je ne sais pas encore avec lequel je vais commencer. Peut-être Querelle de Roberval.
Les réponses ont été abrégées et condensées à des fins de clarté et de concision.
Une programmation diversifiée et gratuite
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Claudia Larochelle est l’invitée d’honneur de l’évènement.
Une cinquantaine d’éditeurs et une centaine d’auteurs seront présents au Salon du livre jeunesse de Longueuil, qui se tiendra à la salle Jean-Louis-Millette du Théâtre de la Ville, du 7 au 9 février. La programmation, entièrement gratuite, comprend du théâtre, de la magie et des activités animées par des auteurs, dont Claudia Larochelle, invitée d’honneur de cette 19e édition, qui offrira une heure du conte le dimanche, à 10 h. La porte-parole de l’évènement, Élodie Grenier, sera présente les 8 et 9 février.