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«Si douce France», Aline Apostolska

Source : Le Devoir

Depuis cette petite fille grecque transportée en par des parents aussi fougueux que violents jusqu’à cette femme que l’on retrouve, cinquante ans plus tard, épouse et mère, Anastasia Teofilakis se raconte dans une suite d’errances, de voyages vers l’autre ; dans une quête de ses origines, de ses parents qu’elle a trop peu connus, morts tragiquement alors qu’ils étaient tous deux âgés de 28 ans. À la fois grecque, française, mais surtout montréalaise, cette femme tente de saisir et de comprendre ce qui fonde et détermine sa destinée, elle qui « n’appartenai[t] à aucun lieu » qui ne croyai[t] pas trouver d’autre appartenance que celle de l’horizon ». Dans une langue aussi poétique que chargée d’ailleurs, de cette envie d’avancer, ce besoin de mouvement, Aline Apostolska offre avec Si douce France un roman bouillant de désir, d’espoir et de rage, de cette vie qui se construit à chaque pas. Divisé en trois périodes, le — parfois dérangé par quelques longueurs et redites — permet surtout de mettre en lumière cette irrépressible envie de « devenir plutôt que [de] demeurer ».

Si douce France

★★★ 1/2

Aline Apostolska, , , 2024, 328 pages

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