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Tandis que l’obscurantisme gagne à nouveau son pays d’origine et que les Ukrainiens croulent sous les bombes russes, Atiq Rahimi se désole à l’idée que l’histoire se répète comme un tourbillon sans fin. L’écrivain et réalisateur franco-afghan, qui a fui Kaboul dans sa jeunesse, publie Si seulement la nuit, une correspondance qu’il tenait avec sa fille durant le confinement. Le lauréat du prix Goncourt en 2008 aborde avec elle des thèmes comme la nostalgie, l’exil, l’identité et l’avenir.
« Je comprends [les Ukrainiens]. Je sens leur détresse au fond de moi et je sais comment ils doivent souffrir de vivre dans une errance incertaine, sans aucun avenir, sans certitude, car l’avenir n’a plus de sens pour eux. »
À lire : Si seulement la nuit, Atiq Rahimi et Alice Rahimi, P.O.L., 7 mars 2022 au Québec
Résumé de la maison d’édition : Confinés séparément, le père et la fille ont entretenu un échange épistolaire en 2020 pour s’encourager, raconter à l’autre son quotidien et se donner des nouvelles rassurantes. Mais très vite leur correspondance, émouvante et inquiète, s’assombrit, vire à l’écriture tourmentée de soi, et s’engage dans le récit d’une famille bouleversée par la politique, l’exil et l’art.