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Publié à 12 h 00
Une Maison de la BD à Québec
Un nouvel espace consacré à la bande dessinée verra le jour le 1er mai, au Centre d’interprétation historique de Sainte-Foy, dans la capitale. Fruit d’une collaboration entre la Ville de Québec et Québec BD, la Maison de la BD fera découvrir le neuvième art à des lecteurs de tous âges avec des expositions, des rencontres avec des artistes et des activités toute l’année. D’ici là, la 38e édition du festival Québec BD bat son plein jusqu’à dimanche dans divers lieux de la capitale. Plus de 150 autrices et auteurs sont attendus, dont Annie Groovie, Guy Delisle, Alex A ou encore Jacques Goldstyn, pour des animations, des ateliers de création et même une classe de maître avec le dessinateur britannique Sean Phillips (ce samedi).
Laila Maalouf, La Presse
Consultez le site du festival Québec BD
Québec dévoile ses lauréats
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
L’autrice d’Avant de brûler, Virginie DeChamplain
Le roman de Virginie DeChamplain Avant de brûler, publié à La Peuplade, a remporté tout récemment le Prix littéraire de la Ville de Québec, qui récompense des auteurs et autrices des six arrondissements de Québec et de Wendake. Catherine Ferland a été récompensée dans la catégorie littérature jeunesse pour Guillemette (Méga Éditions), tandis que Geneviève Boudreau a été sélectionnée pour son essai Une abeille suffit (Le Noroît). Le Prix de la poésie Jean-Noël-Pontbriand a été décerné à Retour sur terre-Autoportaits animaliers, de Stéphane Picher (Éditions du passage). Le bédéiste et caricaturiste au Soleil André-Philippe Côté a reçu pour sa part le Prix reconnaissance en bande dessinée.
Laila Maalouf, La Presse
Le prix Adrienne-Choquette à Cochoncetés
C’est Cochoncetés, d’Étienne Goudreau-Lajeunesse, qui a remporté le prix Adrienne-Choquette, décerné chaque année à un recueil de nouvelles francophone. Les 10 nouvelles de ce recueil, paru cet hiver au Boréal, mettent en scène des personnages qui évoluent dans des environnements tout aussi abîmés qu’eux-mêmes, aux frontières avec le monde animal et végétal. Elles ont retenu l’attention du jury pour la « solide maîtrise de la narration » et le regard « étonnant [de l’auteur] sur les diverses strates qui composent notre monde ». Les deux autres titres finalistes étaient Les traits difficiles, d’Evelyne de la Chenelière (Les Herbes rouges), et La fin du monde de Richesse Gagnon, de Marie Claude Malenfant (L’instant même). Le prix, créé en 1981, est doté d’une bourse de 1000 $.
Laila Maalouf, La Presse
La traduction des Ombres blanches remarquée
PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE
Dominique Fortier
La version anglaise des Ombres blanches, de Dominique Fortier, s’est retrouvée parmi les finalistes du prix Carol Shields pour la fiction, le premier en langue anglaise à récompenser la créativité et l’excellence de femmes et d’auteurs non binaires du Canada et des États-Unis. Paru en 2022 chez Alto, le roman explore le pouvoir des livres à travers la poésie d’Emily Dickinson. La traduction, Pale Shadows, est signée par Rhonda Mullins et a été publiée l’an dernier par Coach House Books. Le prix s’accompagne d’une bourse de 150 000 $ US (environ 215 000 $ CAN), tandis que les finalistes reçoivent 12 500 $ US (environ 18 000 $ CAN). Le titre lauréat sera annoncé le 1er mai.
Laila Maalouf, La Presse
Janette Bertrand racontée aux enfants
PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
Janette Bertrand a eu 100 ans le 25 mars dernier.
Le 100e anniversaire de Janette Bertrand a beaucoup occupé l’espace médiatique dans les dernières semaines. « Qui est cette grand-mère et pourquoi parle-t-on autant de sa fête ? », vous a peut-être demandé votre enfant. Publiée aux éditions Boomerang, la collection Raconte-moi, qui présente aux jeunes les parcours de personnalités d’ici, consacre son plus récent titre à l’histoire de cette grande dame du Québec, qui a été journaliste, comédienne, autrice et animatrice. En lisant ce roman biographique, on découvre non seulement la vie inspirante de Janette Bertrand, mais on voit aussi l’évolution de la société québécoise au cours du dernier siècle.
Véronique Larocque, La Presse

Raconte-moi Janette Bertrand
Éditions Boomerang
Dès 9 ans
Des albums d’ici se démarquent à Bologne
PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE
Simon Boulerice
La Foire du livre jeunesse de Bologne, le plus grand rendez-vous international dans le monde de la littérature pour enfants, s’est tenue au début du mois d’avril. Comme à son habitude, en plus de décerner des prix, l’organisation a sélectionné les 150 meilleurs titres de l’année. Sur la liste, on trouve trois albums d’éditeurs québécois : Ma langue fleurie, écrit par Simon Boulerice et illustré par Marianne Ferrer, publié chez Fonfon, Le cadeau, de Louison Nielman et Barroux, paru chez D’Eux, et Où allons-nous, de Katerina Veronina, un titre de La Pastèque.
Véronique Larocque, La Presse
Des livres jeunesse récompensés
Créé pour récompenser des livres jeunesse « audacieux », dont le sujet « dérange, déstabilise, remet en question et suscite parfois un malaise », le prix Espiègle a récemment dévoilé ses lauréats 2025. Dans la nuit, tu te dévoiles, d’Isabelle Jameson et de Sylvain Cabot, album qui célèbre l’affirmation de genre, a remporté les honneurs dans la catégorie 5 à 11 ans. Du côté des 12 à 17 ans, c’est le livre traitant d’injustices Quand ils sont venus, d’Andrée Poulin et de Sophie Casson, qui a reçu ce prix décerné par l’Association pour la promotion des services documentaires scolaires. Récompensant une œuvre fantastique ou de science-fiction destinée aux adolescents, le Prix jeunesse des univers parallèles a lui aussi été remis dans les derniers jours. L’été sans fin, premier tome de la série Alizée, de Sylvie Payette, a conquis le cœur des élèves du secondaire appelés à voter pour le roman gagnant.
Véronique Larocque, La Presse