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«Soleil sombre»: vie et mort sur le Nil

Source : Le Devoir

« Dans le tome suivant, “Le sombre”, qui va être consacré à l’ antique, je mets en résonancele transhumanisme la Silicon Valley avec les rites de la mort des pharaons, cette obsession de la survie », avait confié Éric-Emmanuel Schmitt en entrevue au , en décembre 2021, à propos du troisième tome de son admirable et colossale fresque historique qui devrait se décliner en huit tomes.

Après « Paradis perdus » et « La porte du ciel », parus l’an dernier, où il revisitait respectivement le Déluge et la construction de la tour de Babel, le romancier philosophe a tenu promesse et nous transporte dans l’Égypte des pharaons et dans la Californie d’aujourd’hui — ou du moins dans un futur pas si lointain.

On y retrouve Noam, son demi-frère et ennemi juré Derek, et Noura, la femme qu’il aime depuis 8000 ans. Immortels, ils ont gardé l’apparence de leurs 25 ans. Au fil des siècles, ils ont connu diverses existences, morts et renaissances. On y croise aussi Tibor, mentor de Noam et de Noura, qui porte sur son corps le poids des années. À défaut de soigner ses prochains, l’homme plusieurs fois millénaire « cherche le secret de la mort » à l’ombre des pyramides.

Bien qu’y apparaisse , « Soleil sombre » tourne autour du destin de Moïse, figure centrale de l’Exode, deuxième de l’Ancien Testament, et de Britta Thoresen, 15 ans, fille de Noura et de Sven, son suédois, qui accuse une forte ressemblance avec une jeune militante écologiste suédoise. « Dotée d’un cerveau différent, Britta

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