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Sophie Bienvenu en terrain nuancé

Source : Le Devoir

Bienvenu planchait depuis un an et demi sur l’écriture d’un nouveau roman — une histoire mettant en scène des personnages noirs victimes de l’hégémonie coloniale dans les îles caribéennes — lorsqu’elle a compris que ce n’était pas à elle de raconter ce . « Il y avait des voix beaucoup plus fortes, beaucoup mieux placées que moi pour témoigner de cet héritage et de cette expérience. »

 

Or, après avoir accordé autant de temps à son projet, l’écrivaine se sentait pour le moins déroutée. « Je ne savais pas trop vers quelle direction me tourner pour retrouver l’inspiration. Mon éditrice m’a encouragée à m’asseoir pour écrire la première chose qui me venait en tête. J’ai commencé sans trop savoir où je m’en allais, en faisant de l’écriture automatique. Puis, une histoire est venue à moi ; une histoire dans laquelle je reconnaissais beaucoup des traits de ma propre relation avec mon . »

J’étais un héros met en scène Yvan, un alcoolique notoire, qui apprend qu’il est atteint d’une maladie incurable. À l’approche de la mort, le bilan n’est guère reluisant. Sans nouvelles de sa fille depuis 20 ans, le sexagénaire n’a plus que la musique, une coloc qu’il dédaigne et un chat sans queue ni nom, presque aussi amoché que lui, pour s’accrocher à la vie.

Et s’il changeait ? Les derniers milles suffiront-ils à réparer les pots cassés, à le guérir de sa dépendance, à obtenir le pardon des siens et à remettre son existence sur les rails ? À partir d’une

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