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Souvenirs de Salon | Catherine Girard-Audet, en toute humilité

Paru en premier sur (source): journal La Presse

Après avoir connu un grand succès avec son personnage de Léa Olivier, Catherine Girard-Audet revient cet automne avec une toute nouvelle série pour adolescents, La pire année de ma vie. Trois questions à celle qui a occupé plusieurs postes au Salon du livre de Montréal dans les 20 dernières années, de caissière à autrice en passant par… mascotte.


Publié à 16 h 00

Le témoignage le plus touchant d’un lecteur ou d’une lectrice ?

Il y en a mille qui me viennent en tête. Chaque fois qu’une lectrice me dit que Léa lui a permis de remonter la pente, de se sortir d’un moment difficile, ça me touche. Post-pandémie, on m’a dit : « J’ai vraiment eu une année très, très, très difficile. Je ne savais pas si j’allais m’en sortir. » Je n’ai pas abordé la dépression dans Léa Olivier. Mais mon personnage et l’univers que j’ai créés lui avaient permis de décrocher suffisamment, de reprendre espoir, de se sentir moins seule. Sentir que mes romans ont pu sortir des jeunes d’une période extrêmement difficile, je pense qu’il n’y a rien de plus beau.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Les invités d’honneur du Salon du livre de Montréal, en 2014 : Denise Desautels, Normand Baillargon, Richard Béliveau, Michel Tremblay, Rémy Simard et Catherine Girard-Audet

Quelle est votre rencontre la plus marquante au Salon du livre de Montréal ?

L’édition 2014 va toujours rester la plus marquante. D’abord, parce que j’étais enceinte. Très enceinte. J’étais aussi invitée d’honneur, tout comme Michel Tremblay. C’est une des seules fois où j’ai pu lui parler vraiment en personne. Je l’avais trouvé tellement humain, tellement sympathique. C’était vraiment une rencontre d’humain à humain. On avait pu faire des blagues. J’avais vu ce côté-là de lui. Pour moi, c’est une légende, Michel Tremblay. J’étais tellement intimidée. D’être dans la même cohorte que lui, c’était vraiment particulier.

Un souvenir gênant survenu lors de l’évènement ?

La première année de mon ABC des filles, j’étais très, très, très peu connue. Mon frère aime répéter : « C’était l’année où Catherine tenait la caisse entre deux “pas de signatures”. » Personne ne venait me voir. Mon succès n’est pas arrivé du jour au lendemain, j’en ai fait, des salons, pour me faire connaître. C’est une belle épreuve d’humilité, je dirais. J’avais ma table de dédicaces juste à côté de la caisse. J’avais vu une jeune avec ce que je croyais être mon livre. J’étais super fière. J’étais tout émue d’avoir enfin une dédicace avant de réaliser que ce n’était pas du tout mon livre, finalement, c’était celui d’India Desjardins. La petite fille s’était juste trompée. C’était un peu gênant parce que je crois bien que j’avais commencé à signer dans son livre avant de réaliser que ce n’était pas pantoute moi qui l’avais écrit.

Les réponses ont été abrégées et condensées à des fins de clarté et de concision.

En plus de La pire année de ma vie, Catherine Girard-Audet a également lancé cet automne le tome 2 du Journal de Marilou et les versions 2025 de L’ABC des filles et de Mon mini ABC des filles.

Lors du Salon du livre de Montréal, l’autrice sera en séances de dédicaces au kiosque des Malins à huit reprises, de mercredi à dimanche.



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