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«Spoiler Alert»: préparez vos mouchoirs!

Source : Le Devoir

La sympathique comédie romantique The Big Sick (2017) — succès du cinéaste Michael Showalter — racontait une histoire d’amour et de désamour, teintée par la maladie et inspirée de la relation entre l’acteur Kumail Nanjiani et la scénariste Emily V. Gordon. Pour son nouveau projet, le cinéaste retourne dans les couloirs d’hôpitaux et marche sur ses propres traces pour s’intéresser de nouveau au passage du temps, aux petites et grandes épreuves qui triturent, sapent ou réparent le fragile lien amoureux.

Comme son titre l’indique, Spoiler Alert — une tragicomédie romantique tout ce qu’il y a de plus classique — ne laisse pas beaucoup de surprises. Le dénouement, révélé dès les premières minutes, n’a rien d’un conte de fées. Ici, il n’y aura pas de couple heureux jusqu’à la fin des temps, pas de nombreux enfants élevés dans la joie et l’allégresse. C’est l’histoire d’une romance en phase terminale, une formule qui traverse les générations — Love Story (1970), A Walk to Remember (2002), The Fault in Our Stars (2014) —, à quelques dialogues près.

Adapté des mémoires du journaliste américain Michael Assielo — un matériau de base prometteur —, le long-métrage peine à s’éloigner des clichés pour rendre les nuances émotionnelles, l’humour subversif, les mises en abyme et les accents de vérité que permet la littérature. Michael Assielo, ici interprété par un Jim Parsons qui peine à faire oublier son personnage de The Big Bang Theory, est un journaliste spécialisé en télévision, obsédé par son travail et ses ambitions. Un soir,

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