Image

Sur la table de chevet d’André Robitaille

Paru en premier sur (source): journal La Presse

André Robitaille anime ce printemps la deuxième saison du magazine Bien bâti, à Télé-. En attendant son retour à la barre de la 16e saison des Enfants de la télé, l’automne prochain, il travaille sur la mise en scène de plusieurs spectacles de qui seront présentés au cours de l’été – de La pièce qui tourne mal à Appelez-moi Stéphane, en passant par Le dîner de cons. Il nous confie ses plus récentes lectures coups de cœur.


Publié à 8 h 00

Maus, Art Spiegelman

« Je n’arrête pas de donner ce en cadeau. Il a changé ma vie, ce bouquin-là, si ce n’est mon fouinage dans les librairies [rires] ! Ça a été ma porte d’entrée pour les romans illustrés. Le thème et la façon dont le thème est traité me parlent beaucoup, la candeur des dessins sur un sujet aussi grave [la Shoah]. Pour moi, c’est une réussite et une référence. C’est rare que je rie fort ou que je pleure en lisant, mais ce livre-là me fait pleurer. Il y a quelque chose qui est beau aussi dans le partage du souvenir ; il ne faut pas oublier le grand- qui raconte. Je suis un fan de l’histoire ; je ne veux pas perdre de vue d’où on vient pour savoir où on va. Et Maus, pour moi, répond à ça, au-delà du style, au-delà du chef-d’œuvre. »

Maus

Maus

Art Spiegelman

295 pages

Quatre cents hivers, Denis Robitaille

« Denis Robitaille est mon frère, mais je m’en voudrais de ne pas marquer son livre parce que maudit qu’il est bon. C’est un roman historique. Il réussit à raconter le début de notre continent, le début de Québec, concrètement, le début de la seigneurie aussi et du développement du territoire, dans un livre qui est un tourne-page. Il était sur ma table de chevet, mais maintenant, c’est ma blonde qui est en train de le lire, donc il est rendu sur l’autre table de chevet ! C’est le sixième livre [de l’auteur], mais celui-là est particulièrement à recommander. »

Quatre cents hivers

Quatre cents hivers

Denis Robitaille

Septentrion

486 pages

Amiante, Sébastien Dulude

« Je l’ai lu pour le travail parce que j’avais à interviewer Sébastien Dulude pour la revue culturelle à . J’ai été déjoué ; le bouquin m’a happé, j’ai oublié que je travaillais et j’ai embarqué dans l’histoire. J’ai aimé ce regard de l’enfance. J’ai aimé sa façon de mettre la lumière sur des personnages qui pourraient être secondaires. Moi aussi, je suis un gars de région. Je viens de -Catherine-de-la-Jacques-Cartier, qui est dans le comté de Portneuf. L’influence du milieu qui nous a faits, comment ça influence qui on est aujourd’hui… Ces fresques sur le temps qui passe m’attirent beaucoup. C’est vraiment une écriture remarquable. Je sens le poète derrière ses images, ses métaphores. »

Amiante

Amiante

Sébastien Dulude

224 pages

[...] continuer la lecture sur La Presse.

Dans cet article

Art Spiegelman Maus Denis Robitaille Quatre cents hivers Sébastien Dulude Amiante



Palmarès des livres au Québec