Sur la table de chevet de Geneviève Brouillette

Paru en premier sur (source): journal La Presse

Parallèlement à ses projets au théâtre et à la télé, Geneviève Brouillette vient de publier son premier roman, Traverser la tempête avec un sombrero. On peut également voir la comédienne dans la pièce La cage aux folles, au Studio-Cabaret de l’Espace St-Denis jusqu’à dimanche, puis en avril à Québec, ainsi que dans la série Indéfendable dès le mois prochain. Elle nous confie ses lectures du moment.

Chroniques de Jérusalem, Guy Delisle

« J’aime beaucoup la BD et le roman graphique, et j’avais envie de relire ces temps-ci les Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle. C’est un livre qui est tellement bon. Il m’a fait poser un regard différent, comme vu de l’intérieur, sur la réalité israélo-palestinienne. L’auteur saisit l’essence [de la ville] sans vraiment porter de jugement. J’ai l’impression d’être allée à Jérusalem parce que j’ai lu ses chroniques. C’est sûr que la réalité a beaucoup changé depuis 2011 [lorsque le livre a été publié], mais j’avais envie de le ressortir et de le remettre sur ma table de chevet. »

Chroniques de Jérusalem

Guy Delisle

Delcourt

336 pages

Une vie d’adulte, James Hyndman

« James Hyndman est un véritable écrivain. Pour ceux qui seraient passés à côté de ce livre, je trouve qu’il est d’une beauté et d’une profondeur tout à fait saisissantes. On retrouve dans la plume de James toute l’élégance qui le caractérise. Il a une façon de se pencher sur les pensées humaines, sur ses doutes, sur ses errances, ses quêtes qui est très belle et vulnérable, humaine. Pour avoir travaillé avec lui pendant bien des années, je connais sa démarche d’acteur et je trouve que sa démarche d’écrivain a ce même souci de justesse et en même temps d’abandon pour aller chercher la source des souffrances, des joies et de tout ce qui fait l’existence. »

Une vie d’adulte

James Hyndman

XYZ

160 pages

L’enfant, la taupe, le renard et le cheval, Charlie Mackesy

« J’ai reçu ce livre en cadeau et je l’ouvre presque tous les jours ; j’aime le voir qui traîne sur ma table, dans le salon. C’est d’une beauté — les illustrations, les dessins faits à l’encre de Chine. C’est comme une fable. On peut le lire du début à la fin ou juste ouvrir les pages. On est dans le genre de récits qui font penser au Petit prince. C’est un enfant qui parle avec un cheval d’une taupe et d’un renard. C’est un objet poétique qui est beau, c’est humain et c’est plein de lumière et de bienveillance. C’est un livre qui fait beaucoup de bien. »

L’enfant, la taupe, le renard et le cheval

Charlie Mackesy

Les Arènes

128 pages

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