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Sur la table de chevet de… Marie-Sissi Labrèche

Nous vous encourageons à lire le journal La Presse, superbe cahier livres!

Paru en premier sur (source): journal La Presse

Après Un roman au four, paru au cours de l’hiver, Marie-Sissi Labrèche signe Ne pas aimer les hommes. Elle raconte les hommes de sa vie jusqu’à son arrière-grand-père pour tricoter son histoire de « transfuge de classe en amour ». Elle nous confie ses plus récents coups de cœur en littérature québécoise.


Publié à 6 h 00

Ordures ! – Journal d’un vidangeur, Simon Paré-Poupart

Ordures ! – Journal d’un vidangeur

Ordures ! – Journal d’un vidangeur

Simon Paré-Poupart

Lux

140 pages

« Ce livre a changé ma vision des ramasseurs de vidanges. Habituellement, on ne les voit pas, mais leur job est tellement importante. Ils sont déconsidérés, vraiment. C’est un très, très bon livre que tout le monde devrait lire. On ferait plus attention à nos déchets ! Ce qu’il raconte, l’auteur… aller chercher un bac de vidange entre deux chars avec de l’eau dedans qui a gelé… c’est lourd ! Ce sont des athlètes. Ça m’a marquée, ce livre-là. Puis ça pouvait juste être écrit par quelqu’un de l’intérieur, qui raconte cette histoire. Faites attention aux vidangeurs et offrez-leur des verres d’eau, l’été ! »

Sirop de poteau, Francis Ouellette

Sirop de poteau

Sirop de poteau

Francis Ouellette

VLB

240 pages

« Je viens du même milieu que Francis Ouellette, de Centre-Sud, comme lui. Pierre-Dupuy, c’était notre école secondaire. Je suis plus vieille que lui de 10 ans, mais tout ce qu’il raconte, je le connais intimement, j’ai grandi là. La langue qu’il emploie, c’était la langue de ma famille. C’est comme une poésie du Centre-Sud. Ça me touche, c’est sûr. Les histoires qu’il raconte, je les connais, même à 10 ans de différence, je les ai vécues. J’étais rue Dorion, qui est à quelques rues de Poupart où il a grandi. C’est le même milieu qui était dans ces petites régions du bas de la ville. C’est très beau. Francis Ouellette a quelque chose du gros mononcle conteur. »

Tout brûler, Lucile de Pesloüan

Tout brûler

Tout brûler

Lucile de Pesloüan

Leméac

152 pages

« Lucile, c’est mon amie, et j’avais lu son livre avant qu’il sorte. Je sais par quoi elle est passée pour l’écrire. C’est un livre nécessaire. C’est de la poésie en vers libres. Il y a une petite distanciation, même si je sais que c’est assez autobiographique. Le personnage de Stella raconte par quoi elle est passée. C’est un roman sur l’inceste. C’est une fille qui fait une enquête : comment ça se fait qu’il y a autant de tabous dans cette famille-là ? Son livre est écrit avec une douceur enragée, c’est très doux, très bien écrit, ça ne déborde pas. Elle dit des affaires qui sont difficiles à dire, mais elle n’emploie pas de mots trash. Tous ceux à qui je l’ai conseillé l’ont adoré. »

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Dans cet article

Simon Paré-Poupart Ordures ! – Journal d’un vidangeur



Francis Ouellette Sirop de poteau


Lucile de Pesloüan Tout brûler


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