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Sur la table de chevet de Vanessa Destiné

Paru en premier sur (source): journal La Presse

Cet hiver, on peut voir la chroniqueuse et animatrice Vanessa Destiné faire des apparitions éclair dans la nouvelle saison de Lakay Nou ainsi que dans Après le déluge. En attendant le retour de la websérie Décoloniser l’histoire, en mars, qu’elle coanimera, on peut l’écouter dans plusieurs émissions radio sur les ondes d’ICI Première. Elle nous confie ses plus récentes lectures coups de cœur.


Publié à 13 h 00

Brotopia, Emily Chang

« Emily Chang est une journaliste qui a travaillé chez Bloomberg. C’est un livre que j’ai redécouvert au cours des derniers jours. […] Il lève le voile sur la culture machiste, misogyne de la Valley, pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui auprès des tech bros qui forment la nouvelle garde du président américain, Donald . On apprend que les gars de la Silicon Valley, c’est une gang de bros super immatures, qui font des partys de coke avec des orgies. La misogynie est érigée comme culture dans cet univers-là. Je pense qu’on aurait dû prêter beaucoup plus d’attention à ce livre quand il est sorti en 2018. C’est le fruit d’une enquête avec des témoignages de dizaines de femmes — Sheryl Sandberg qui était chez Facebook, la CEO de YouTube, de Yahoo… »

Brotopia

Brotopia

Emily Chang

Penguin

320 pages

jamais bleue, Larochelle

« C’est un roman écrit par une professeure québécoise qui travaille à Toronto, mais qui dépeint une réalité qui nous concerne tous, d’un bout à l’autre du pays. Ce livre est un véritable coup de poing. C’est un page turner, ce qui est un peu troublant à dire considérant la gravité du sujet, mais on se laisse prendre par l’histoire. Et on apprend plein de choses qu’on ne connaît pas. J’ai réalisé à quel point j’avais des angles morts dans ma compréhension des enjeux associés à l’itinérance, en particulier en ce qui concerne les femmes dans la rue. Ce que j’aime de ce livre-là, c’est qu’il ne juge pas ; il montre une réalité qui est difficile, mais on sent une empathie à travers les pages. »

Toronto jamais bleue

Toronto jamais bleue

Marie-Hélène Larochelle

Leméac

200 pages

La grosse qui rêvait d’amour, Nadia Tranchemontagne

« C’est le roman d’une femme qui parle de son parcours dans son gros corps. Elle attend de rencontrer l’amour à travers tous les défis que ça pose d’être une femme avec un gros corps dans une société qui valorise la minceur à tout . C’est écrit dans une langue parlée. C’est comme avoir une conversation avec une amie — en fait, ça ressemble à des conversations que j’ai avec mes amies. C’est accessible, c’est drôle, ça fait du bien. C’est un livre qui me fait penser à mon adolescence, écrit par une milléniale. Ça me rejoint et c’est le fun à lire à la fin de la journée pour décrocher un peu. »

La grosse qui rêvait d'amour

La grosse qui rêvait d’amour

Nadia Tranchemontagne

Amérique

248 pages

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