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«Sweet Chaos»: gens de Brooklyn

Source : Le Devoir

Cinq ans après La vérité sort de la bouche du cheval, admirable roman raconté du point de vue d’une prostituée de Casablanca, lequel lui avait valu de concourir pour leGoncourt, l’ maroco-américaineMeryem Alaoui fait montre de la même virtuosité dans son deuxième roman, Sweet Chaos. S’inspirant des deux années où elle a vécu à Brooklyn, après avoir habité en Californie et à Washington, elle convie le lecteur à rencontrer la fascinante faune bigarrée, sorte de famille élargie intergénérationnelle et multiculturelle, d’un immeuble du quartier Pikes Low.

« C’est très facile dans des villes comme , comme Brooklyn, de trouver l’inspiration parce qu’il y a absolument tout, confie la romancière, jointe au , où elle est retournée vivre. Je parle beaucoup aux gens, je me fais beaucoup d’amis. Quand je suis au café, je parle à mes voisins, donc forcément, je recueille beaucoup d’histoires, de données dans ma tête. Dans une ville où un individu a la possibilité de s’exprimer dans tout ce qu’il est, dans son excentricité, c’est assez haut en couleur parce qu’il n’y a pas la nécessité de se conformer à quoi que ce soit. En fait, le conformisme n’est pas la chose la plus répandue. »

Dès les premières pages, où il rencontre les attachants personnages principaux, dont Riley et Graham, jeune couple polyamoureux, Jolene, quinquagénaire portée sur la dive bouteille, Clara, qui fait damner ses colocs avec son instabilité chronique, et Ethan, qui gâte ses voisins en drogues de toutes sortes, le lecteur aura l’impression d’êtrehappé par

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