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«Tempête»: parfait pour Noël

Source : Le Devoir

est plongée dans le milieu équestre depuis sa naissance. Grande amoureuse des chevaux, elle est littéralement née dans une écurie du haras tenu par ses parents, dans la Manche, au moment exact où leur jument étoile, Belle enivrante, mettait bas. Depuis, la fillette et le poulain, Tempête, entretiennent une relation fusionnelle. Jusqu’à ce qu’un grave accident, impliquant ledit cheval, la cloue dans un fauteuil roulant. Avec l’aide et la résilience de ses parents, Zoé devra dès lors tout réapprendre : la confiance, l’ambition, l’amour de la vie et des chevaux.

Une impression de déjà-vu ? Le cinéaste d’origine montréalaise Christian Duguay n’est en effet pas le premier à tenter de murmurer à l’oreille des chevaux. Mais, dans Tempête, il le fait avec un panache, une sincérité et une absence totale de cynisme auxquels on ne peut qu’adhérer à l’approche de Noël.

Le réalisateur de Belle et Sébastien. L’aventure continue (2015) et d’Un sac de billes (2017) renoue avec certains de ses thèmes de prédilection dans ce nouveau divertissement familial à grand déploiement : la solidarité, la détermination à surmonter des obstacles, la consolidation des liens familiaux et les chevaux, qu’il mettait également en scène dans le drame équestre Jappeloup (2013).

Sa connaissance intime des équidés — il a lui-même été champion canadien junior d’équitation — permet de capter des scènes d’une grande beauté, dont on ne se lasse pas même si elles se répètent. Il multiplie les prises de vues aériennes et les travellings horizontaux qui épousent l’allure de ses coureurs,

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