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«The Consultant»: un jeu dangereux

Source : Le Devoir

Sans le flair Quentin Tarantino, Christoph Waltz serait demeuré un obscur acteur de la télé autrichienne. En lui confiant le rôle du vil colonel Hans Landa dans Inglorious Basterds (2009), puis celui du bon docteur King Schultz dans Django Unchained (2012), le cinéaste américain en a fait non seulement le premier acteur autrichien à remporter deux , mais aussi une figure incontournable du cinéma. Ce qui n’a pas empêché le suave sexagénaire de retourner de temps à autre au petit écran. C’est ainsi que nous le retrouvons dans The Consultant, d’après le roman de Bentley Little, série de huit épisodes de Tony Basgallop.

Après une entrée en matière violente, l’assassinat de sang-froid par un enfant de Sang (Brian Yoon), fondateur de l’entreprise de jeux vidéo CompWare, apparaît Waltz, avec toute l’élégance qu’on lui connaît, l’accent à couper au couteau et le sourire narquois, venu, prétend-il, sauver la compagnie d’une faillite imminente. Son nom : Regus Patoff… pas comme celui du clown russe créé par Jacques Desrosiers dans les années 1970, mais comme dans « Reg. U.S. Pat. Off. », soit Registered in U.S. Patent Office (enregistré au bureau des brevets des ).

En peu de temps, Patoff se met à dos tout le personnel de CompWare avec ses règles strictes. Il renvoie une femme en fauteuil roulant sous prétexte qu’elle est arrivée trois secondes après l’heure où il avait convié tous les employés en télétravail. Il menace de mettre à la porte l’un d’eux parce qu’il n’aime pas son odeur corporelle. Bourreau

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