Source : Le Devoir
Plantée au milieu du jardin d’une vieille dame mexicaine propriétaire d’un refuge pour animaux, Julie Beausoleil a honte. « Honte de ne pas être plus forte intérieurement, honte d’être une petite idiote de Canadienne privilégiée » qui se complaît « dans la douleur d’une trahison minable ». C’est ainsi, en pleine déchéance amoureuse et professionnelle, que cette célèbre productrice se retrouve dans une casa mexicaine pour refaire le plein. Un séjour qui se transforme en road trip humanitaire fait de rencontres aussi désarmantes que bienfaisantes. Dans Traverser la tempête avec un sombrero, premier roman pour la comédienne Geneviève Brouillette, cette dernière dévoile avec lucidité la complexité des relations humaines tout comme l’image de la femme dans une société brouillée par les réseaux sociaux. Si l’écriture de l’autrice manque parfois de naturel, chargée de tournures coincées, que le récit s’étire inutilement sur plus de 300 pages, l’histoire est portée par des personnages entiers et sincères qui donnent corps à l’ensemble et invite à aller au bout de ce voyage initiatique.
Traverser la tempête avec un sombrero
★★★
Geneviève Brouillette, Druide, Montréal, 2025, 304 pages
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