Après la mort de son vieux chat, une femme découvre, en l’enterrant dans le jardin de sa maison de l’Yonne, un petit coffre défoncé rempli de louis d’or et de bagues anciennes. Un trésor qui lui permettra de voyager à sa guise. Et puisque « chaque port est une porte », elle aura à Capri, en Italie, une rencontre amoureuse avec un musicologue allemand, Ludwig/Luigi, qui aimait trop parler de sa mère. Une histoire de gémellité amoureuse qui arrive, elle aussi, comme un cadeau de la vie. « Le bonheur s’avança comme une vague brusque et immense qui peu à peu la renversa et l’engloutit. » Trésor caché, le dernier roman de Pascal Quignard, est un voyage dans la baie de Naples, parmi ses îles merveilleuses (« des volcans qui se meuvent »), où l’auteur de Tous les matins du monde et de Terrasse à Rome soulève pour nous des pelures de mythes. Un roman contemplatif et hanté par la mort, attentif aux sensations et à la flore, qui porte le poids des heures creuses à l’ombre de la vie sociale, dans une sorte de bonheur flottant.
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