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«Trois fois ma vie »: un roman jeunesse où l’accueil ne nécessite pas de visa

Source : Le Devoir

Sensibiliser à la réalité inimaginablement difficile du déracinement : c’est l’objectif de Trois fois ma vie, un roman poignant publié ces jours-ci chez , qui invite les adolescents à réfléchir avec empathie sur le sort des millions d’êtres humains arrachés chaque année à leur pays natal.

« Avec Trois fois ma vie, j’ai voulu rendre hommage aux quatre-vingts millions d’êtres humains poussés chaque année sur les chemins de l’exil. Je dédie aussi ce roman à toutes les personnes qui, chacune à leur façon, agissent en vue de créer un plus juste et plus accueillant », explique l’auteur -François Sénéchal dans la postface.

Ouvrir grand les frontières de l’humanité

On y fait la rencontre de Mathilde, 15 ans, une adolescente à la fois anxieuse et déterminée, qui s’enrôle comme bénévole à l’Ambassade, un lieu atypique installé dans un hôtel abandonné pour accueillir ceux qui ont tout laissé derrière eux dans l’espoir d’un avenir meilleur. Réfléchissant à la réalité des gens qu’elle rencontre, Mathilde confie : « Si j’avais eu [sa vie], qui doit bien équivaloir à trois fois la mienne, je n’aurais sans doute pas le luxe de me chercher un rêve. »

Jean-François Sénéchal ne recule devant rien pour maintenir le lecteur en haleine : une tentative de meurtre surgit au coeur du , amplifiant la tension dramatique tout en mettant en lumière la fragilité des existences qui s’y croisent.

Cependant, les relations humaines restent au premier plan : des liens profonds, de premières amours et un engagement social inspirant, qui mettent en évidence la force qu’insuffle la solidarité.

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