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«Uglies»: une adaptation sans grande originalité

Source : Le Devoir

Harry Potter, Twilight, Hunger Games, Ender’s Game, Divergent… Lorsqu’une série de livres jeunesse a connu un succès planétaire, il est généralement assuré qu’une adaptation cinématographique fera courir les foules dans les salles.

Sentant le bon filon, Netflix offre ces jours-ci l’adaptation de Uglies, premier tome d’une série de cinq romans de Scott Westerfeld destinés aux adolescents. Campé dans un futur dystopique suivant la décimation de la plupart des ressources de la Terre par l’humain, le récit raconte les aventures de Tally (Joey King), une jeune de 16 ans qui s’apprête à subir une intervention chirurgicale afin de quitter le monde des « uglies » (laids) — réservé aux enfants et à quelques hérétiques — pour joindre celui, tant espéré, des « pretties », les beaux.

Vivant dans un dortoir gris, les yeux rivés sur son téléphone cellulaire en permanence, qui lui reflète un avatar représentant les promesses d’un avenir radieux, Tally s’éclipse chaque soir avec son meilleur ami, Nose (Chase Stokes), pour contempler la « ville », cet endroit de fête perpétuelle où tous semblent heureux et comblés, délestés du poids des jugements liés à l’apparence physique.

Or, surprise, toute cette histoire d’opération chirurgicale n’est pas aussi limpide qu’on semble vouloir le laisser croire aux étudiants. Un jour, l’amie rebelle de Tally, Shay (Brianne Tju), lui prête un livre interdit — Walden, de Henry David Thoreau, — et lui promet que le lieu décrit entre ses pages existe réellement. « La fumée » serait une société parallèle où les gens vivent en communauté et s’entraident pour se nourrir, se loger et se vêtir, et

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