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Un 21e festival Jamais Lu dodu sous le signe de la fiction

 

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Trois hommes et une femme sur scène lisent des textes, entourés d'un escabeau et d'un micro paré de lumières de noël.

Une prestation au Festival du Jamais lu en 2016

Photo : Llamaryon/ Marion Desjardins

Radio-

à 0 h 39

Le pouvoir de la fiction s’inscrit au cœur de la programmation du 21e Jamais Lu, la plus dense de l’histoire du festival, qui a commencé ce jeudi soir au Théâtre aux Écuries, à .

Comme son nom le suggère, ce festival de 10 jours est l’occasion d’entendre une sélection de pièces de théâtre en cours de création et des textes inédits qui n’ont encore jamais été lus devant un public.

Transcender le réel

Un des principaux objectifs du Jamais Lu de cette année est de mettre un baume sur le trop-plein de réalité qui a affligé la planète au cours de la longue période pandémique.

Le thème du 21e Jamais Lu est justement L’irréversible fiction, en hommage à ces histoires qui nous qui nous transforment, qui nous font du bien, qui nous interrogent sur le monde dans lequel on évolue, dit Marcelle Dubois, directrice artistique et générale du Jamais Lu,

En collaboration avec sa cellule artistique , qui regroupe les dramaturges Olivier Arteau, Alexandre Castonguay et Tamara Nguyen, Marcelle Dubois a concocté la programmation la plus dodue jamais réalisée par Jamais Lu.

Cette année, 22 textes inédits – québécois, mais aussi issus de la francophonie internationale – seront à l’honneur, alors que le festival avait auparavant l’habitude d’en présenter une douzaine en moyenne.

Dans ce paysage saturé par les différents reports artistiques qu’il y a eu dans les dernières années, on avait vraiment envie de prendre un gros bain de nouvelles paroles, précise Marcelle Dubois.

La soirée d’ouverture, surnommée Le vidéo club de la dernière chance, a pris la forme d’une épreuve ludique d’improvisation dramaturgique. Quatre auteurs et autrices – Catherine Léger, Gabrielle Chapdelaine, Mario Laframboise et Mireille Tawfik – ont eu pour mandat d’écrire des textes soumis aux contraintes du public et lus sur scène par quatre acteurs et actrices.

Les spectateurs et spectatrices ont voté pour leurs morceaux de texte préférés afin d’écrire une grande fiction.

C’est vraiment un jeu, c’est de se reconnecter avec la pure joie d’invention que nous permet l’écriture, et de se mettre dans un contexte où on fait ça ensemble, sans souci de performance, explique Marcelle Dubois.

Un marathon de lecture

Le 21e Festival du Jamais Lu se terminera le 14 mai en explorant une nouvelle formule, intitulée la Fiction contre-attaque. Entre 15h et 22h, sept extraits de 30 minutes chacun seront lus par une troupe de 12 acteurs et actrices.

« C’est une journée pour se laisser porter par toutes sortes d’univers de fiction. »

— Une citation de  Marcelle Dubois

On avait vraiment envie de faire une édition qui fait la part belle à cette capacité des auteurs de tordre, d’inventer, d’agrandir notre monde au travers les mots, les images, les symboliques, voire la , conclut Marcelle Dubois.

La programmation du Festival du Jamais Lu est disponible en ligne (Nouvelle fenêtre).

Ce texte a été écrit à partir d’une entrevue réalisée par , reporter culturelle à l’émission Le 15-18. Les propos ont pu être édités pour plus de clarté et de concision.

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