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« Elle déconcerte ses lecteurs, elle va là où on ne veut pas aller, […] là où le démon se situe. » L’essayiste et professeur de littérature Michel Biron fait ainsi référence à Anne Hébert, figure incontournable de la littérature canadienne. Pendant cette heure, l’éditrice Marie-Andrée Lamontagne, les jeunes étudiantes Anaïs Sabourin et Daphnée McIntyre, l’autrice Marie Hélène Poitras et l’auteur Samuel Archibald défilent au micro de l’émission pour s’exprimer sur son œuvre intemporelle.
« Toute sa vie est orientée vers cette exigence [la littérature et l’écriture] presque monacale. »
« Mais qui était cette femme qui a donné naissance dans tant de livres à tant de beauté, de violence et de vérité? » Marie-Andrée Lamontagne essaie de répondre à cette question en consacrant une biographie exhaustive d’Anne Hébert. L’écrivaine, éditrice et journaliste tente de percer son mystère dans Anne Hébert : vivre pour écrire.
Durant cette heure consacrée à Anne Hébert, Daphnée McIntyre et Anaïs Sabourin nous parlent de leur lecture des Chambres de bois, premier roman de l’écrivaine, paru en 1958. Les deux étudiantes s’entendent pour dire que cette œuvre marquante devrait être incluse dans le cursus scolaire des collégiens et collégiennes.
Pour clore le segment, Marie-Louise Arsenault propose à ses invités et invitées de se prononcer sur le legs d’Anne Hébert. Samuel Archibald mentionne le petit côté punk de l’écrivaine de Kamouraska, une plume libre qui lui a donné le goût d’écrire.
Marie Hélène Poitras, quant à elle, souligne son écriture « dense, mais gracieuse, pleine de fureur et de pureté ». Michel Biron croit que l’autrice maîtrisait habilement les mots, que sa force résidait dans sa manière de raconter ses personnages. Toutes et tous croient qu’elle est inoubliable.
