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Une histoire d’amour qui perdure

Source : Le Devoir

C’est presque le printemps. , tiré de sa longue hibernation par une Célestine pleine d’entrain, grommelle, affamé, devant les armoires vides. Cette dernière, pressée de lui rendre sa bonne humeur, le convainc de jouer quelques notes de musique. Trop excitée, la souris fait tomber le violon d’Ernest, qui se casse sur le coup. Pour le réparer, le duo doit se rendre au pays d’Ernest, la Charabie, au grand déplaisir du principal intéressé. Seul , le célèbre luthier, est en mesure de redonner vie au rare « Stradivariours. »

Or, le pays des ours a bien changé. Trafic d’instruments, oiseaux persécutés, avis de recherche pour résistance musicale… Toutes les notes, à l’exception du do, sont interdites depuis la promulgation de la loi Ernestof par le juge Naboukov — le d’Ernest —, furieux contre son fils qui a défié les règles et refusé, comme le veut la tradition, de suivre les traces de son père et de revêtir la toge. Armés de leur témérité et de leur ingéniosité, l’ours grincheux et l’adorable souris feront tout ce qui est en leur pouvoir pour que la joie, la justice et la liberté reprennent leurs droits en Charabie.

Dix ans après une première incursion au cinéma, l’attachant duo imaginé par reprend du service sous la direction des cinéastes français et Jean-.

Reprenant le trait lé et gracieux de l’ et illustratrice belge, les artisans du film offrent un univers tout en , entièrement esquissé à la main, sublimé par des

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