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Il a opté pour un dîner chez Satay Brothers, dans le quartier Saint-Henri, parce que c’est à trois minutes de chez lui, deux s’il presse le pas. Avec une télésérie à livrer, un ouvrage à terminer, une chronique à peaufiner et une conférence à préparer, chaque minute est comptabilisée. En revanche, Simon Boulerice suspend sa course contre le sablier dès la seconde où il dépose son arrière-train sur la banquette et replace ses lunettes.
« Je ne suis pas sorti de chez moi depuis trois jours. » Comme il semble heureux de prendre l’air ! Ou peut-être est-il simplement content de voir les cinq livres de son cru empilés sur la table ? L’échantillon est mince, mais que voulez-vous : trimballer sa bibliographie complète aurait nécessité une remorque. À ce propos, Simon, quels sont les derniers chiffres en date d’aujourd’hui, 20 mars, midi cinq ? La réponse fuse : « J’ai remis mon 65e livre cette semaine et le 66e sortira cet été. » Il savait que la question lui serait posée. La fécondité lapinesque de sa plume est devenue un gag récurrent. Pas un article sans le mot « prolifique ». Le gars, qui y décèle un zeste de reproche, en a un peu marre, d’ailleurs.
Comme leur titre l’indique (Déjeuner avec papa et Cherche et trouve avec Simon ! Au camp d’été), ces dernières offrandes sont destinées aux enfants, le créneau où Simon a bâti sa réputation d’auteur proli… talentueux. Mais c’est la télé et sa baguette magique qui en ont fait une vedette. En septembre 2018, dès la première de Cette année-là, émission