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Véronique Ovaldé | Famille et vieilles rancœurs

Paru en premier sur (source): journal La Presse

Peut-on réparer les liens rompus après des années d’éloignement ? Dans son nouveau roman, Fille en colère sur un banc de pierre, Véronique Ovaldé explore le déchirement d’une famille à la suite d’une tragédie – et ses retrouvailles malaisantes.

Publié à 7h00 ✓ Lien copié

Cette « fille en colère sur un banc de pierre » qui a inspiré le titre du roman, c’est Aïda. La jeune trentaine, elle habite à Palerme, survit comme elle peut. Voilà plus de 15 ans qu’elle a été forcée de quitter sa famille, tenue responsable par son père de la disparition de sa plus jeune sœur.

Elle rumine encore ses souvenirs d’enfance lorsque sa sœur aînée la contacte ; leur père est mort, il faut régler la succession.

Sous une chaleur écrasante, Aïda se résigne à retourner sur les terres de son enfance, au risque de briser l’équilibre durement acquis qui lui a permis de survivre au rejet des siens pendant toutes ces années. C’est ainsi qu’elle retrouve ses deux sœurs aînées et sa mère vieillissante dans cette île volcanique où elle est née, au large de la Sicile. Au beau milieu des parfums d’eucalyptus et des odeurs de sable, mêlés à celles du « gasoil »… L’endroit idéal pour camper une famille, note l’écrivaine française, jointe à .

« Non seulement j’aime beaucoup la Sicile, mais j’ai aussi une passion pour les îles, l’état d’esprit insulaire… La paranoïa insulaire, la folie insulaire, le côté protecteur de l’insularité et en même temps atrocement enfermant : tout ça fait que j’avais trouvé le bon endroit pour écrire cette histoire de famille. » Une île qui est comme un cocon « un peu visqueux », qui finit toujours par vous rattraper.

Quand je commence à écrire

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